« Nous avions nos questions, nos équations, nos tests,mais nous n’avions pas toutes les réponses pour aider nos “cas chimiques”, alors j’ai fait mon devoir.». «J’ai appelé tout le monde! J’ai prévenu à Beyrouth la Croix-Rouge internationale, la Croix-Rouge libanaise. Je les ai rappelées trois fois. Je me suis heurté à un mur.» L’homme n’a pas renoncé. «J’ai joint le réputé hôpital universitaire américain. Même échec! » Professeur el-Sayed

Le risque d’une nouvelle guerre civile est plus présent que jamais affirment tous les experts. Chacun semble s’y préparer. D’aucuns la considèrent déjà comme inéluctable Et si cette guerre devait éclater, nombreux sont ceux qui pensent qu’elle pourrait déboucher sur le conflit le plus sanglant que le Liban n’a jamais connu

Les agents du Service Action prennent des photos, notent tout, finissent par apprendre même dans quelle pièce exact, leur camarade est retenu, quand il avait le droit de bouger, la nuit, pour faire un peu de toilettes. Le plan est en marche. Par 3 fois, jusqu’au « top opération », la maison-prison sera reconstituée pour « travailler » l’opération de sauvetage. deux fois à terre, une dernière sur le navire emmenant le commando de la DGSE

 » Nous jurons devant Dieu, que nous mangerons vos corps et vos foies, vous soldats de Bachar le chien! Dieu est grand. Oh héros de Baba Amr massacrez les Alaouites et découpez leurs coeurs pour les manger! ».

La vérité est donc toujours fuyante, sur un chapitre décisif, comme elle l’est sur les retards, les loupés, les fausses pistes de l’enquête déclenchée alors que Merah avait déjà entamé son terrible parcours de tueur solitaire… Et ainsi qu’elle le le demeure sur les conditions exactes de son identification, son encerclement, et l’assaut du RAID, ayant conduit à récupérer un cadavre truffé de plusieurs centaines de balles.

La DCRI n’a pas refilé le dossier à la justice. Ils ont tenté de recruter Merah tout simplement! De faire une infiltration. D’en faire un agent double. Il y avait un risque, mais il y a toujours un risque dans ce type d’opération. C’est l’évaluation qui a foiré. Merah a vu le coup venir, a compris qu’il pouvait en profiter, et en fait s’est joué des hommes de la DCRI, continuant à préparer son Jihad en laissant croire qu’il pouvait collaborer…

Mais tout est si sensible, que l’état-Major, et François Hollande, chef des armées, ont fait leur choix.. Montrer des images propres, « nettoyées ». Ne pas montrer ce qui pourrait choquer. Nombre d’images tournées par les cameramen de l’armée vont à la trappe. Stratégie qui ne protégera pas la France des menaces réitérées des islamistes du Jihad globalisé, et de leur capacité de passer à l’action. (cf itw Juge Trévidic)

Envoyer des rafale, c’était se compliquer la vie, et saler la note… D’abord confesse un haut-gradé récent vétéran de l’Aéronavale (qui a longtemps résisté à l’imposition de l’avion) il a fallu demander aux algériens une autorisation de survol de leur territoire, on a vu ce que les terroristes ont fait de cet argument… Pour rejoindre N’Djamena, 9h30 heures de vol, 5 ravitaillement dans les airs: rayon « low coast », y’a mieux!

Le Juge trévidic auteur d’un 2ème ouvrage, »terroristes les 7 piliers de la tentation », évoque dans un long entretien le Jihad, la menace, l’évolution du terrorisme, l’embrigadement express, le rôle des femmes, des apprentis-jihadistes de plus en plus jeunes, l’affaire Merah, les rapports avec le politique, le Mali encore, le changement d’ambiance depuis le départ de Nicolas Sarkozy, et bien évidement sa passion pour l’écriture, et celle de son métier…

Et En l’état, et c’est une information d’importance, les agents du contre-espionnage français, experts en cette matière ne connaissent absolument pas, comme terroriste, comme ayant basculé dans l’islamisme, comme français ayant pris un allez-simple pour le Jihad celui dont les autorités algériennes disent, qu’il est le français du commando des preneurs d’otages.