Al Libi était recherché depuis longtemps. 1998. date du double attentat ayant visé les deux ambassades des USA à Nairobi, et Dar es Salam, au Kenya et en Tanzanie.Depuis ce libyen d’origine avait pris du grade au sein d’al Qaida. Une tête estimée à 5 millions de dollars par le FBI. tête bien pleine… Al-Libi éest un crack de l’informatique et du net, armes de propagande, recrutement et de guerre du mouvement.

Les agents du Service Action prennent des photos, notent tout, finissent par apprendre même dans quelle pièce exact, leur camarade est retenu, quand il avait le droit de bouger, la nuit, pour faire un peu de toilettes. Le plan est en marche. Par 3 fois, jusqu’au « top opération », la maison-prison sera reconstituée pour « travailler » l’opération de sauvetage. deux fois à terre, une dernière sur le navire emmenant le commando de la DGSE

Les shebab sont passés à un échelon largement supérieur en utilisant, sans aucun filtre, ni aucune retenue, un simple compte Twitter pour répandre leur fiel et tenter à travers la manipulation de l’affaire Denis Allex de rallier à leur bannière et à leur cause, sympathisants, soutiens, voire-même extrémistes susceptibles de passer à l’acte, et de s’engager ici ou là dans un Jihad anti-français.

Bref, dans cette opération « Serval », « on avance en marchant » ironise un général fustigeant une inédite imprévoyance alors que les données sur le terrain étaient connues de puis longtemps… et s’étonnant de cette soudaine prise de responsabilité totale de l’opération lancée contre les islamistes occupant le Nord-Mali

Ainsi vont les choses à la DGSE. L’ombre est leur domaine, dans la victoire comme dans la défaite. L’ombre quand on réussit à sortir des « otages » d’Afghanistan, d’Irak en milieu hostile. L’ombre lorsque survient un coup dur. S’expliquer ou se justifier n’appartient pas à leur registre. C’est la loi d’un service véritablement secret. Où l’on fait silence dans les rangs et l’ on se serre les coudes lorsqu’arrive un mauvais coup. Où l’agent Denis Allex avait poussé le professionnalisme jusqu’à cacher la réalité de ses activités à sa propre famille…

Les images que les Shebabs ont mise en ligne sont celles du visage du membre du commando de la DGSE tué lors de l’opération, présenté comme le chef du commando que ses partenaires auraient abandonné après une fusillade nourrie. Avec un point de mise n scène qui n’échappera à personne regardant la photo. L’homme porte en médaillon un croix chrétienne. La référence à l’échec d’une prétendue « croisade »