Membres arrachés, mains doigts coupés, yeux crevés, nez, oreilles coupés, sexes tranchés, corps lézardés de dizaines de coup de couteau, certains pendus à des crochets comme des « morceaux de viande ». Des otages, dont les corps ont été retrouvés démembrés ont été jeté vivants du 3ème étage du bâtiment.

Dans quel état d’esprit sont les Shebab? Quels ordres ces moudjahidine ont recu? Quelle est leur marge de manœuvre? Eux seuls le savent. Et les réponses à toutes ces questions, notamment celle essentielle quant sort des derniers otages, elles viendront seulement lorsque sonnera l’heure du « véritable assaut final ». Un ex du GIGN.

Quand les shebab passent toutes les « frontières »… Les faits:  (ce qu’on en sait) Samedi après midi c’est le calme et la tranquillité dans le quartier huppé de Wesgate à Nairobi. Au coeur du quartier, un « mall », grand centre de shopping à l’américaine, magasins, boutiques en tout genre, salles de cinéma, restaurants, rien ne manque… Le […]

Les agents du Service Action prennent des photos, notent tout, finissent par apprendre même dans quelle pièce exact, leur camarade est retenu, quand il avait le droit de bouger, la nuit, pour faire un peu de toilettes. Le plan est en marche. Par 3 fois, jusqu’au « top opération », la maison-prison sera reconstituée pour « travailler » l’opération de sauvetage. deux fois à terre, une dernière sur le navire emmenant le commando de la DGSE

Les shebab sont passés à un échelon largement supérieur en utilisant, sans aucun filtre, ni aucune retenue, un simple compte Twitter pour répandre leur fiel et tenter à travers la manipulation de l’affaire Denis Allex de rallier à leur bannière et à leur cause, sympathisants, soutiens, voire-même extrémistes susceptibles de passer à l’acte, et de s’engager ici ou là dans un Jihad anti-français.

Les images que les Shebabs ont mise en ligne sont celles du visage du membre du commando de la DGSE tué lors de l’opération, présenté comme le chef du commando que ses partenaires auraient abandonné après une fusillade nourrie. Avec un point de mise n scène qui n’échappera à personne regardant la photo. L’homme porte en médaillon un croix chrétienne. La référence à l’échec d’une prétendue « croisade »