Le risque d’une nouvelle guerre civile est plus présent que jamais affirment tous les experts. Chacun semble s’y préparer. D’aucuns la considèrent déjà comme inéluctable Et si cette guerre devait éclater, nombreux sont ceux qui pensent qu’elle pourrait déboucher sur le conflit le plus sanglant que le Liban n’a jamais connu

 » Nous jurons devant Dieu, que nous mangerons vos corps et vos foies, vous soldats de Bachar le chien! Dieu est grand. Oh héros de Baba Amr massacrez les Alaouites et découpez leurs coeurs pour les manger! ».

Avec Arnaud Hamelin, patron de la prestigieuse agence « Sunsetpresse », l’ enquête a trouvé un prolongement télévisuel. Retour sur le terrain, Pour la première fois, ceux qui avaient témoigné dans les colonnes de « Paris-Match » ont accepté d’être suivis par une caméra, et de nouveaux intervenants apparaissent. Dans tous les camps. La « story » sans cesse en mouvement qui se décline désormais à l’échelle internationale, est devenu aussi le théâtre de la bataille de l’info ou de la propagande.

Omar, 13 ans, a été touché par les vapeurs et fumées blanches toxiques d’un bombardement auquel il a réchappé en Syrie. Réfugié au Liban, terriblement atteint, ses blessures mystérieuses pour certaines empirent chaque jour. Il ne parle plus, ne mange plus, vit l’enfer à une demi-heure de Beyrouth, est soigné au « mieux », avec trois fois rien, dans un dispensaire par un chirurgien franco-syrien et son équipe de volontaires. Il n’a jamais vu un médecin d’une quelconque ONG occidentale

Jusqu’à aujourd’hui. Il restera pour sa part un détenu modèle. Lors d’une mutinerie à la centrale de Châteauroux, qui nécessitera l’intervention du GIGN, un détenu ouvre sa cellule. Dans le tintamarre ambiant il demande qu’est ce qui se passe? Viens lui dit celui qui a déverrouillé sa cellule, on se mutine! Georges Ibrahim Abdallah fera alors demi-tour pour retourner lire tranquillement non sans avoir lâché: « Ca ne m’intéresse pas! »

le Liban est prisonnier de ses divisions politiques avec les parti-pro syriens(Bachar), et les opposants au régime. Résultat: les réfugiés trinquent: Bon nombre d’entre eux craignent de s’enregistrer pour bénéficier d’un aide minimale. Et le chiffre officiel des de réfugiés ne reflète pas la réalité. « On estime à plus de 230 000 le nombre de syriens ayant fui la guerre. Le Liban est le plus touché par le phénomène et le moins bien armé pour lutter…

certains ont peur d’un Liban ou flotte encore ici ou la le drapeau des Pro-Bachar. Voila la réalité: Chaque jours nous recevons des centaines de réfugiés: On les soigne comme on peut à la va vite, et ces gens retraversent des champs de mine pour aller retrouver un pays en proie à une effroyable guerre civile!

Les enfants de la guerre rencontrés à la frontière syrienne, au Liban, ou ils sont réfugiés, parfois quelques heures vivent en à enfer, un enfer qui reste gravé dans leurs mémoires à jamais. Certains ne parlent plus, ne savent plus sourire, ni rire. D’autres sont malades, blessés, estropiés à vie. Certains viennent juste se faire soigner avec leurs parents avant de repartir en Syrie!

Des centaines de vidéos sont diffusés chaque jour, montrant les atrocités commises dans tel ou tel camp. Ces vidéos-ci sont singulières, parce qu’elles illustrent le point (de non retour?) ou l’on peut arriver quand, sous l’oeil rigolard de ses camarades de combat, on profane des cadavres, on joue avec des morts comme avec des poupées.

Ce bébé est une victime civile, un gosse qui ne sait pas ce que c’est que d’être sunnite, alaouite, chiite, pro ou anti-bachar. syrien, libanais ou autre…
C’est de la douleur et de l’incompréhension à l’état brut devant des parents impuissants. et alors que chaque jour les politiques y vont de leurs promesses rassurantes..