Le 25 septembre 2013, à moins de deux mois des attentats du vendredi 13.  le juge Trévidic m’accorde une interview, pour « Paris-Match », qui sonne comme un cri d’alarme glaçant. « La France est l’ennemi n°1 de l’état islamique.  La menace qui nous vise est à un niveau maximal, jamais atteint. J’ai acquis la conviction que les islamistes de […]

EXCLUSIF  L’heure de la bataille de Raqqa a sonné! Cette fois, c’est en Syrie que l’ heure de l’assaut final contre l’état islamique a sonné.  La bataille de libération de Raqqa va débuter. Une offensive qui doit être lancée aujourd’hui même, m’ont assuré plusieurs sources diplomatiques et issues du monde du renseignement, et ce, en avance […]

« Je vous le dis avec tristesse parce que j’aime la France, son peuple pas son gouvernement, le jour viendra où vous serez frappé aussi durement que nous avons pu l’être. Nous avons prévenu, sonné l’alerte autant qu’on a pu mais personne ne nous écoute ». Ministre de la Défense de Kobane. Mi-décembre

Il est un wanted partout. La Syrie, les jihadistes veulent sa peau. La Turquie l’a chassé, et pourtant Perwer le journaliste kurde s’est vu refuser par la France sa demande d’asile. La fin d’un rêve…

« En nous laissant tomber, vous offrez une belle victoire à nos bourreaux. Nous avons espéré en l’occident et en les promesses de la France. C’était du vent. Aujourd’hui nous n’avons plus d’avenir » Un chrétien d’Irak

Les peshmergas, les plus vaillants des combattants en Irak contre Daesh se battent farouchement mais dénoncent l’absence d’aide réelle et signifiante en armes lourdes indispensables, pourtant promise par l’Occident, et notamment la France.

Les services de renseignement US sont dans le « bleu ». Ils sont en manque cruel d’infos sur l’état islamique dont ils ont sous-estimés la menace. Sans renseignements fiables impossible de gagner contre les terroristes.

Malgré les appels déchirants, et la résistance acharnée des kurdes de Kobané, les turcs restent inertes, et les frappes aériennes sont impuissantes à stopper l’avancée de Daesh. Le massacre qui a commencé est le symbole de l’échec d’e la plus hétéroclite des coalitions

Face à une campagne aérienne massive, mais insuffisante, Daesh a su, à la vitesse de l’éclair adapter ses tactiques, et garde son pouvoir de nuisance et de mort intact.

Etat islamique ou Daesh? le débat est vain. Ce n’est pas en faisant de la sémantique que l’on mettra à genoux une organisation qui ne perd pas de terrain, au contraire, malgré les frappes aériennes d’une coalition hétéroclite. Un expert du staff anti-terroriste français.