CrashA320: lettre ouverte à Monsieur David Perrotin, le « Zorro » de rue89
Publié le 11/04/2015 à 22h03 | Crash A320, diffamation, Paris-Match, Perrottin, Polémique, Rue89, vidéo téléphone portable | Commentaires fermés
Monsieur Perrotin,
Bien que n’ayant aucun compte à vous rendre, je vous fais savoir que je ne retire pas un mot de l’enquête que j’ai signée dans Paris-Match sur les derniers instants du vol de l’Airbus A320 la Germanwings. Nous n’avons pas changé de ligne et n’en changerons pas. Sur aucun des aspects des investigations menées. Vos attaques répétées, vos insinuations douteuses, ne reposent que sur des spéculations dès lors que vous n’avez pas eu accès à a l’enregistrement dont nous avons fait état dans le cadre de notre enquête et que plusieurs d’entre nous ont pu visionner à Match.
Je vous rappelle par ailleurs ce que vous omettez de signaler dans votre dernier papier: le Procureur de la République de Marseille, après avoir finalement estimé très clairement que l’accès à une tel enregistrement, provenant des lieux du crash ne pouvait être exclu, a signifié publiquement qu’il ne souhaitait plus polémiquer sur l’enquête de Paris-Match.
Votre dossier à charges, se retrouvant pour le moins bancal, vous avez jugé bon « clouter » votre dernier « réquisitoire » dans rue89, en tentant de jeter l’opprobre sur ma carrière, bientôt 30 ans de métier, résumés en un propos relevant de la pure diffamation. Je me réserve à ce titre le droit d’y donner les suites judiciaires appropriées.
Je note surtout, avec consternation, que pour se faire, vous vous étés appuyé sur une pseudo contre-enquête d’une officine de propagande (relisez donc les commentaires de certains de vos propres lecteurs), laquelle officine, opérant de concert avec quelques champions de la calomnie ignorant toutes limites, a orchestré l’été dernier une « chasse aux vilains journalistes » dont l’un de vos confrères, dans votre propre rédaction, a été également la cible directe. Mais ce harcèlement ayant visé votre confrère de rue 89 et son entourage proche ont connu un terrible dénouement et ont abouti à une tragédie: le décès de son père, victime d’un infarctus. Je ne puis imaginer que vous l’ayez oublié. Dans pareilles conditions, votre rappel appuyé de cette sombre période, pour tenter de m’atteindre, m’apparait comme une « manip » sinistre, cynique et écoeurante.
Frédéric Helbert