EXCLUSIF: Une femme n°1 de la Police Judiciaire en France! Mireille Ballestrazzi, new DCPJ
Publié le 11/12/2013 à 03h00 | Christian Lothion, Conseil des ministres, DCPJ, exclusif, femme flic, Interpol, Ministère de l'Intérieur, Mireille Ballestrazzi, nomination, PJ, Police Judiciaire, Première Flic de France, Valls | Écrire un commentaire
-EXCLUSIF-
par Frédéric Helbert.
C’est ce matin, selon les informations du blog, en conseil des ministres, que la nouvelle devrait normalement être officialisée. Une femme, -au sacré parcours de flic- doit être nommé Directrice centrale de la Police Judiciaire. (DCPJ). Un des plus hauts-poste de la Police Nationale. Cette femme qui accède au grade suprême s’appelle Mireille BALLESTRAZZI, figure connue de la « maison police », à l’expérience incontestée, et qui possède une impressionnante « carte de visite ».
Elle a été choisie pour remplacer remplacer Christian Lothion, atteint par la limite d’âge et qui devait quitter son poste avant la fin de l’année. Mireille Ballestrazzi avait déjà l’an dernier réalisé une première en étant élue présidente d’INTERPOL. Un poste de prestige, qu’elle devrait garder, puisqu’il est plutôt honorifique, la direction opérationnelle de l’organisation appartenant au Secrétaire Général. Agée de 59 ans, brune, longiligne, toujours d’une élégance impeccable, efficace, fine diplomate, sachant faire montre de poigne lorsqu’il le faut, et s’imposer dans un univers essentiellement composé d’hommes, Mireille Balestrazzi a été choisie directement par le ministre de l’intérieur Manuel Valls, qui apprécie ses qualités et compétences.
« C’est un beau coup d’image et un choix pro incontestable » dit un vieux baron de la PJ. Un choix s’est presque imposé de lui-même. Peu de policiers ont un profil de gand-flic comme celui de Mireille ». Quelques autres noms ont circulé ces dernières semaines chez les initiés, notamment celui de Christian Flaesh, patron de la « Crime » mis particulièrement en lumière récemment lors de l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar, le tireur « fondu » qui avait frappé à BFMTV, Libération et à la Société Générale. « Mais il n’était pas très chaud dit un de ses proches, après déjà 6 années de service actif dans un grand service de la PP (Préfecture de Police de Paris) où il se trouve bien » selon un de ses amis. (Le blog précise 13 h après la publication de ce post que ses sources, proches de Christian Flaesh, sont tombées de l’armoire, en apprenant l’affaire qui le touche et le met sur la touche…
Un autre nom semblait être dans le chapeau, celui de l’ancien coordinateur des forces des Polices en Corse, Jean-Francois Lelièvre, mais la présidente d’Interpol, avait les faveurs de tous les parieurs… Et sa nomination n’a pas fait un pli.
« Mireille Ballestrazzi est une femme-flic qui a toujours su s’imposer partout » dit un autre. Elle a été en poste où chef de nombreux services de prestige. A gravi tous les échelons un par un avec brio et maitrise. A 22 ans, elle sort première de sa promotion. A 24 ans, elle est « bombardée » chef de groupe à la BRB (Brigade de répression du banditisme) de Bordeaux, elle rejoint ensuite la région parisienne. Puis enchaine les postes avec succès. En 93 elle rejoint la DCPJ et prend la tête de l’office de répression des vols d’objets d’arts. EN 98, la voila à la tête de la sous-direction des affaires économiques et financières, où elle s’occupe des délinquants en col blanc. Elle ne cesse alors de monter en grade, pour finir par être nommée directrice adjoint de la DCPJ en 2010. Elle est inspecteur général de la Police Nationale. Elle concilie vie de famille et vie de grand-flic. Elle est mère de deux enfants. et trouve même le temps d’écrire un livre: « Madame le Commissaire »…
Elle sera, lorsque sa nomination sera entérinée, sur la plus haute marche du podium de la PJ au ministère de l’Intérieur. 5300 personnes sous ses ordres. les plus grands offices de lutte contre le crime organisé, la drogue, la grande délinquance, les crimes et délits financiers, le terrorisme… C’est une lourde responsabilité qui va lui échoir dans un ministère sensible, et en un temps ou la sécurité des biens et des personnes est un enjeu politique permanent.
Mais elle n’a pas hésité un seul instant lorsque le poste lui a été proposé. « A la PJ, tout le monde sait qu’elle est ambitieuse de nature, et que rien n’effraie ». Pas même un poste qui peut être très exposé. Cette nomination est sans doute le couronnement d’une carrière exemplaire pour Mireille Ballesstrazzi, qui fut dans un métier, où les femmes sont sous-représentées, l’une des premières femmes commissaires de France.
FH