Frédéric HELBERT, journaliste d'investigation

Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. (Albert Londres)


Corse: La loi du flingue, du silence, du mélange des mauvais genres. L’Etat aux abonnés absents.

Publié le 15/11/2012 à 16h40 | , , , , ,  | 3 commentaires

La Corse: les démons de l’Ile à nouveau en pleine lumière.

« En corse l’Etat est là et ne reculera pas. Il ne capitulera pas face à la criminalité ». Le menton haut, Christiane Taubira, Manuel Valls , Ministres de la Justice et de l’Intérieur dépêchés en urgence sur l’île l’ont dit et répété au cours d’une conférence de presse fleuve, où rien de véritablement concret n’est apparu qui puisse être perçu comme un nouvel outil efficace qui permettrait de mettre un frein au triptyque infernal: Affairisme, Nationalisme Mafias.

« Le discours est toujours le même souligne un magistrat spécialisé. On l’ entend depuis des années, à droite comme à gauche. Les autorités le réitèrent à chaque drame, chaque assassinat majeur. On se souvient du discours de Jacques Chirac lors des funérailles du Préfet Erignac. De celui de Jean-Pierre Chevenement. De tous les représentants de l’Etat venus de Paris les uns après les autres. Un discours vain à chaque fois resté sans suite, ou alors qui a tourné à la farce avec l’affaire des paillotes et le basculement  dans l’illégalité du principal représentant de l’Etat nommé sur l’Ile, le préfet Bonnet, qui face à la « résistance » de simples propriétaires de petits caboulots installés sans autorisation au bord des plages touristiques se décida à mener avec des gendarmes ayant aussi perdu le Nord, une expédition punitive, le briquet à la main, pour incendier l’une de ses fameuses paillotes ».

Depuis? « Depuis rien n’a vraiment changé en Corse dit un policier qui y a exercé de hautes fonctions ou plutôt précise t-il, ce qui a changé, c’est le virage pris par l’Ile vers l’affairisme implacable, et l’accélération des règlements de compte, des assassinats de personnages connus ou méconnus, dont les noms apparaissaient dans des dossiers liés à des projets financiers juteux. L’affairisme devenu Roi. Avec des groupes mafieux, ou d’autres avançant masqués sous l’étiquette d’un nationalisme faiblissant. Quand ce ne sont pas les troupes natios qui ont basculé dans le gangstérisme pur et simple. Qui ne sont pas devenus avec leurs flingues dont ils sont si fiers, un peu cagoulards la nuit, et  beaucoup voyous le jour. L’impôt révolutionnaire s’est souvent transformé en racket pur et simple. Et les menaces visant certains se sont accélérées car la Corse apparaït pour beaucoup comme un gâteau à se partager ».

Les divers clans sont devenus autant de groupes mafieux se disputant des parties de territoires à coup de « pétard », d’attentat-avertissement, ou d’attentat définitif… Les joyaux touristiques de l’Ile, portions de terre bordant des eaux limpides, marchés publics, projets privés, établissements hôteliers, boïtes de nuit et autres sont devenus l’objet d’une guerre d’affairistes armés sans merci.

L’alerte avait été donnée. Tous les experts savaient.

Déjà avant les élections présidentielles, avant le débat l’opposant Nicolas Sarkozy, François Hollande, devenu président avait reçu des mains de Manuel Valls une note, fruit d’une réflexion de plusieurs professionnels, dont il a été fait état sur le blog, résumant les menaces terroristes existantes. D’une phrase elle signalait une violence grandissante et impunie en Corse. et soulignait la virulence d’un terrorisme accolé au grand-banditisme et à l’affairisme.

Depuis? Depuis rien ne s’est passé, si ce n’est l’accroissement de la dérive mafieuse, des trafics (drogue notamment) et la multiplication des règlements de compte, des homicides visant notamment des personnalités connues. L’avocat célèbre Antoine Sollacaro, qui fut le défenseur d’Yvan Colona et de nombreux autres clients plus discrets jouant au grand Monopoly pour s’attribuer des parts de territoire sur « l’île de beauté ». Hier Jacques Nacer, président de la chambre de Commerce et d’Industrie d’Ajaccio tombait sous les balles de tueur. Il était proche de Sollacaro tué le mois dernier, et dont la fille avait déclaré: En Corse, on peut assassiner en toute impunité… Proche aussi d’une ancienne grande figure du Nationalisme Alain Orsoni, reconverti en président du Fotball club d’Ajaccio et ayant échappé il y a peu à une tentative d’assassinat. Le foot, véritable passion insulaire  n’échappe pas à la règle et aux appétences des affairistes. Les liens étroits, entre le Sporting-club de Bastia, et les hommes du FLNC canal Historique, sont connus de tous sur l’île. Peu avant les élections présidentielles, les règlements de compte et attentats, notamment dans des zones étant l’enjeu d’hommes nourrissant de grands projets touristiques… Mais l’urgence sécuritaire était ailleurs, et L’ïle a continué à dériver…

Les représentants de l’Etat sur une ile ignorant l’état de droit

« Alors ils sont venus de Paris, les ministres » disent avec un brin de mépris nombre de Corse. Devant leurs télévisions, nombre de ceux qui ont suivi une conférence où les grands principes ont été agités, n’ont pu réfréner colère, ou sourires. La colère d’une majorité silencieuse qui subit, se tait, voit une ile qu »ils aiment profondément  s’enfoncer dans les ténèbres. Ceux qui n’iront jamais dénoncer qui que ce soit dans un commissariat. « Parce qu’on a peur Monsieur! Ceux qui font régner la violence sont les patrons ici. Qui protégera et combien de temps ceux qui voudraient que règne l’état de droit ici? Il n’y a ni état, ni droit. Ces mots là sonnent creux ». Ceux qui sourient n’y voient là que des nouvelles rodomontades, déjà entendues et qui ne changeront rien, parce que c’est ainsi dit fataliste un vieux corse, citant un vieux dicton: « Ici tout tremble, rien ne change ».

Pour d’autres, c’est une question d’atavisme, de culture… En Corse, on a dès l’enfance, le culte du flingue, et celui d’une loi essentielle à respecter: l’omerta. La loi du silence. On ne compte plus les cas symptomatiques ou des gamins ont été surpris entrain de « frimer » au lycée, à l’école, en montrant un flingue à leurs copains. Ni les   opérations d’intimidation ou d’élimination de certains qui ont été aussi des messages sonnant comme une consigne de silence. Ni les procès où les témoins se sont faits porter pâles, tous détenteurs de certificats médicaux en bonne et due forme… Ou ceux venus à la barre, ayant tout vu  mais se trouvant soudain frappés d’un trou de mémoire. Pourrait-on leur en vouloir, lorsqu’ils confient les menaces qu’ils ont reçues? Et puis il y a ces réflexes traditionnels: Un jour, envoyé spécial d’Europe1 arrivé sur l’île après l’explosion d’une voiture piégée (visant Charles Pieri) sur le port de Bastia, j’interrogeais un restaurateur: -On n’en peut plus disait-il. Une voiture piégée ici, vous vous rendez-compte? Quels salopards! -Et si vous saviez qui a fait ça, vous iriez le dénoncer? « Ah, non, ce ne sont pas des choses qui se font!

Sur l’île, sur la voie publique, Ici et là, une autre tradition: il n’est pas rare de voir des hommes de main de groupes politico-mafieux se promener, la veste multi-poches gonflée par un Magnum, un Beretta, ou toutes sortes de pistolets ou de revolvers. Ils paradent tranquillement sur le vieux-Port de Bastia, ou le cours Napoléon à Ajaccio. Parfois ils passent dans des grosses berlines, des sportives, des 4X4  ou autres véhicules flambants neufs, payés en cash avec un argent dont ces fanas de bagnoles seraient bien en peine de dire publiquement d’ou sont venus les fonds…Le travail à faire en profondeur est immense dit un prof de lycée venu du Continent:  Avoir chez soi au moins un fusil, même si on est bien loin du milieu, est une tradition. Régler les différends à coups d’armes ou de pains de plastic est monnaie courante depuis toujours. La violence fait partie du patrimoine culturel corse. Mais aussi le mépris de quelques règles de la République: « Tu vois ce papier me disait un jour un ami corse: C’est ma taxe d’habitation. Direction poubelle« !

Que dire enfin de ces nombreuses boîtes de nuit, où des portiques de détection anti-armes, ont été installés comme dans les aéroports? Ici ou là témoignent, anonymement bien sûr certains, il n’est pas rare de voir des hommes déposer leurs flingues au vestiaire et les récupérer à la sortie!

Les forces de police elles font ce qu’elles peuvent. Quand (ce fut discrètement constaté lors de plusieurs affaires, elles ne sont pas « infiltrées »). A plusieurs reprises, se souvient un homme de la PJ, on avait monté des opérations avec de gros dispositifs. Mais à l’arrivée, tous les « objectifs » avaient disparu. Ils avaient été prévenus par quelqu’un de chez nous. Les relations entre policiers insulaires issus du crû, et ceux arrivant de Paris pour traiter des dossiers sensibles ne sont pas toujours, c’est le moins que l’on puisse dire, idylliques. Pour attirer les policiers venus du Continent, on fait miroiter des primes, et des promotions plus rapides à l’issue de missions plus courtes qu’ailleurs…  Les policiers reçoivent parfois des menaces chez eux… « Là bas dit un ancien, on vit avec une sorte de crainte qui n’existe nulle part ailleurs, on a l’impression d’être du mauvais côté. Alors certains en font le minimum attendant leur prochaine mutation. On peut  les comprendre« … Un autre, ancien patron de la PJ sur l’Ile s’amuse depuis à lancer sur un ton provocant sa blague préférée:  » La Corse est une île magnifique. La solution? 1/4 d’heure d’immersion totale de l’Ile. Et elle ressortira propre« . La Gendarmerie? Elle est considérée par les Nationalistes, leurs affidés, mais beaucoup d’autres aussi comme une « force d’occupation ». La nuit, Les casernes sont bouclées à double tour. Et elles sont sporadiquement ciblées par des tirs de RPG! ou des attentats « classiques ». Le plastic, les mèches lentes, ne manquent jamais sur l’île.

Un défi impossible à relever?

« Mais Accuser les corses, rien que les corses, serait facile, trop facile » dit un haut-fonctionnaire. L’Etat français ajoute t-il a échoué dans ses missions régaliennes sur l’Ile. Manque de volonté, de moyens, récurrents, politiques changeant de cap sans cesse, relations parfois douteuses avec les têtes des mouvements politico-mafieux, acceptation du clientélisme et du népotisme local. Mauvais choix dans les nominations d’hommes à des postes sensibles, Pas de mesures pour relancer une économie en déshérence, faire baisser le taux de chômage. La Corse est -en moyenne- une région pauvre,  malgré les facilités accordées pour assurer « la continuité territoriale », et  alors que l’île est un trésor, regorgeant de ressources, et fait le plein touristique  chaque saison. Les responsabilités sont partout… Affirmer la détermination de l’état, c’est une chose, lui donner les moyens de réagir sur tous les plans, à tous les niveaux, c’est autre chose. Voilà des dizaines d’années que cela dure. La gauche comme la droite se sont toujours montrées incapables d’apporter des solutions pérennes.

« Folie meurtrière », « dérive mafieuse » dénoncées, affirmation répétée: « La Corse c’est la France », « Nous ne laisserons pas le crime et le non-droit s’installer en Corse »… Ce sont des mots, des formules, que l’on a entendu aujourd’hui, prononcées solennellement à Ajaccio par Christiane Taubira et Manuel Walls…

Les mêmes prononcées par un certain… Jacques Chirac, alors président de la République rendant hommage au Préfet Claude Erignac assassiné par un commando nationaliste. Une foule immense avait alors applaudi.

C’était en 1988, il y a 24 ans…

Frédéric Helbert.

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  1. L. dit :

    Je lis toujours vos articles avec beaucoup d’intérêt, mais je dois avouer que je suis circonspecte en lisant celui-là.
    S’il y a une partie de vraie (les 4×4 flambants neufs au financement douteux), pour le reste, je suis beaucoup plus mesurée. Je suis Corse, j’ai vécu en Corse, j’y a été au lycée il n’y a pas si longtemps que ça. S’il y a un vrai culte du rebelle romantique et de la violence (maquisard et Che Guevara), je n’ai jamais vu une seule arme à feu, dans mon lycée ou même ailleurs. Je n’ai jamais vu de mafieux se balader avec un berretta en évidence, ni vu de détecteur d’armes à feu dans les boîtes de nuit. C’est la première fois que je l’entends, d’ailleurs. Tous les gens que je connais payent leurs impôts et taxes, s’ils ne le font pas ils reçoivent des majorations, comme partout ailleurs. Et je n’ai jamais vu d’armes chez quelqu’un, à part peut être des fusils chez des chasseurs.

    L’omerta, je n’y crois pas vraiment non plus. Je pense que la grande majorité des Corses n’est pas plus au courant de ce qui se passe chez eux que les continentaux. Les gens se doutent de qui magouille (les 4×4, comme vous l’avez dit), ça s’arrête là. Oui, des gens savent et se taisent, mais en général ils font partie du même cercle et sont très peu nombreux.

    Je ne dis pas que la violence n’existe pas, je dis seulement qu’elle a lieu dans un cercle très hermétique, et que le citoyen Corse ordinaire est à mille lieues de ce qui se passe en bas de chez lui.

    (1998, l’assassinat du préfet. Mais même avant c’était pareil, vous avez raison : lascia corre)

  2. Frederic Helbert dit :

    Mademoiselle, je vous remercie de me suivre… La loi du doute légitime qui est la vôtre est aussi la mienne… C’est pour cela que j’enquête avant d’écrié ou de parler. Mon papier sur la Corse n’a pas vocation de dresser un tableau exhaustif, des dérives d’une île merveilleuse… Ni de tout noircir. Mais les faits sont là… Et encore, me suis je-limité en matière d' »anecdotes » édifiantes. Vous n’avez pas vu d’armes à feu dans votre lycée? Tant mieux pour vous! Ce dont je fais état en la matière a été le résultat d’une enquête sur le terrain auprès de profs, éducateurs, magistrats, historiens, amis corses, après qu’une affaire de ce type (un gosse avec une arme de tueur dans son école ait été rendue publique… Quand à ce que j’ai pu voir ici ou là, sur ceux qui font des démonstrations de forces publiques, c’est le résultat d’observations patientes à la terrasse de cafés… La taxe d’habitation, c’est un ami qui l’a fait devant moi! les portiques dans certaines boites, je les ai vu, j’ai demandé ce que ça faisait là, on m’a expliqué..Quand à faire parler les corses, après des évènements douloureux, je peux vous dire que c’est le cauchemar des journalistes qui vont de l’un à l’autre… Et je vous confirme que plusieurs personnes m’ont dit que jamais elles ne parleraient si elles détenaient des éléments intéressant une enquête sensible. Comment le citoyen corse pourrait se trouver à mille lieux de ce qui se passe en bas de chez lui, s’il ne détournait le regard? Vous souvenez-vous de la période des terribles règlements de comptes entre les différentes factions nationalistes, ou ça se réglait à coup de pétard, parfois en plein jour? Je n’ai pas évoqué non plus le « racisme » anti pizzute, anti-journaliste continental, le racisme tout court, beaucoup plus grave, qui sont des maux endémiques…
    L’équation est toujours la même: il suffit d’une minorité déterminée et prête à tout pour faire plier une majorité silencieuse. Demandez à certains le cauchemar qui est le leur pour faire assurer leurs commerces… Regardez comment certains élus se refilent de père en fils les circonscriptions comme des baronnies… Rappelez-vous de tout ce que l’on a découvert lors du terrible drame du stade de Furiani…. Oui: lascia corre comme vous le dites si bien! Et cela vaut aussi bien pour l’Etat et ses représentants.
    Dominique Buchinni, un élu au franc-parler l’a résumé d’une formule lapidaire mais parlante dans cette île au trésor:  » Y’en a marre, parce que tout ça c’est à cause du fric, du fric et encore du fric…
    cordialement,
    FH

  3. L. dit :

    C’est Madame :)
    Je ne dis pas que ce que vous décrivez n’existe pas, je dis simplement qu’il faut – comme vous le dites – enquêter, chercher, gratter pour le savoir. Concernant le grand-banditisme, en tout cas. Que des élèves avec des armes en classe, ce n’est vraiment pas symptomatique (mes parents sont profs), et que pour voir des bosses de magnums ou de beretta sous une veste, il faut vraiment avoir l’oeil. Ce qui me gêne, c’est juste la partie sur la violence, commme si notre quotidien était parsemé de flingues et de détecteurs d’armes à feu. Ce que vous dites est sûrement vrai, mais c’est beaucoup plus insidieux que vous ne le laissez transparaître. Quand on est un citoyen ordinaire, qu’on va travailler tous les jours, on ne voit pas ça.

    « Comment le citoyen corse pourrait se trouver à mille lieux de ce qui se passe en bas de chez lui, s’il ne détournait le regard? « , dites vous. Mais je vous assure que le citoyen Corse n’a aucune idée de qui magouille ni pourquoi. On entend des rumeurs, on voit passer des Smicards en voiture de luxe, on se doute bien, oui, qu’ils magouillent. Mais comment voulez vous que le citoyen lambda sache d’où provient cet argent ? On sait qui est louche, on voit des terrains devenir constructibles sans que personne ne nous explique pourquoi, mais les autorités aussi, et les journalistes également. Ce n’est pas au citoyen d’enquêter. Finalement, ce qu’on sait sur les affaires, on l’a lu dans des enquêtes journalistiques.

    Je pense aussi que si les gens ne se révoltent pas, c’est qu’ils s’en fichent, pour beaucoup. La violence est hermétique, elle ne concerne pas 95% de la population. On voit les morts à la télé, on trouve ça triste, moche, mais on sait qu’on ne se fera pas zigouiller en sortant de chez soi parce qu’on n’appartient pas à ce milieu là. A Paris, où je vis en ce moment, je ne me sens pas en sécurité, je trouve les gens violents, agressifs, j’ai toujours une lacrymo sur moi. En Corse, paradoxalement, non.

    Je vous rejoins pour le racisme généralisé (qui lui, pollue le quotidien), bien que pour les journalistes continentaux, vous payez le prix de ceux qui ont pris pour habitude de parler de la Corse de manière sensationnaliste. Idem pour le népotisme, le piston, la guerre des années 80-90, Furiani, Dominique Bucchini … en fait, je suis tout à fait d’accord avec votre article, c’est juste la partie « la violence au quotidien » que je ne trouve pas représentative.

    Merci de m’avoir répondu, je me permets de vous joindre cette interview de Jérôme Ferrari: « On entend souvent dire que là-bas, tout est soumis à l’omerta. Mais la vérité n’est pas là. Pour la plupart des gens normaux, c’est-à-dire 95 % de la population, on ne comprend rien à ce qui se passe ».
    http://www.evene.fr/livres/actualite/jerome-ferrari-a-la-croisee-des-mondes-1278334.php?p=2

    Cordialement, et bon courage à Gaza,
    Laura


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À propos de l'auteur

Grand-reporter de guerre, (souvent), journaliste d'investigation, multi-médias, tous terrains, membre de l'association de la presse judiciaire, passionné par les phénomènes terroristes depuis le début de ma carrière à Europe11. Tropisme assumé pour le Moyen-Orient et la péninsule arabe-musulmane. Jamais rassasié d'infos,  accro à tous types d'enquêtes et reportages, j'aime explorer le dessous des cartes de dossiers sensibles. En toute liberté. Vos témoignages, vos infos, vos commentaires sont  bienvenus!

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