Beyrouth: Après l’attentat, L’émotion et la colère. Live shot I>télé

Publié le 20/10/2012 à 22h23 | attentat, Beyrouth, Liban, politiques visés, syrie, terrorisme | Écrire un commentaire

L’émotion, la colère, la douleur, la rage, la crainte, dominent à Beyrouth depuis l’attentat à la voiture piégée ayant couté la vie au grand « flic de choc » qui s’érigeait en rempart efficace contre les tentatives de déstabilisations du Liban engagées par des partisans du régime syrien au pays du cèdre. Dans le collimateur de beaucoup, les politiques et le gouvernent Mikati appelé à démissionner, mais qui ne le fera pas. Dans le collimateur aussi, le régime syrien, (principal suspect quant à la commandite de l’attentat contre une cible trop gênante) même si, j’y reviendrai, ce régime et son président Bachar el Assad compte nombre de partisans du côté de la communauté chiite, et du Hezbollah, d’anciens (ou toujours) affidés du régime de Damas du temps de « l’occupation » du Liban (30 ans).

Le général Wissan el Assan était de confession sunnite, mais plaçait l’intérêt de l’Etat (si tant est qu’il y en ait un au Liban…) par dessus tout. Il a été tué en plein quartier chrétien près du QG des « Kataeb », 30 ans après la mort de Bashir Gémayel, tout juste élu Président du Liban, et éliminé dans un attentat commandité par… la Syrie! D’où le risque d’un nouvel embrasement, ou de clashs armés qui replongeraient le pays dans le souvenir des heures noires de la guerre civile…

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Remerciements aux équipes d’I>télé à Paris.

Frédéric Helbert