La croix gammée c’est tendance sur la toile! Polémique.

Publié le 10/10/2012 à 18h15 | antisémitisme, croix gammée, hashtag polémique, Internet, twitter | 2 commentaires

L’Alerte donnée par les autorités Israéliennes: Déferlement de blagues antisémite sur Internet. Story

La bonne société aux avant postes

Alors que la France traverse une période de tensions particulières, depuis le démantèlement d’une cellule ayant perpétré une attaque antisémite contre un commerce juif à Sarcelles, et ayant peut-être l’intention – l’enquête le dira – d’organiser des attentats terroristes contre d’autres cibles juive, Ce sont les autorités israéliennes qui ont donné l’alerte sur l’utilisation du symbole du nazisme la croix gammée, universellement connue, sur les réseaux sociaux. Ce symbole 卐 a été utilisé près de 70000 fois sur Twitter dans la seule journée de dimanche dernier, soit au lendemain de la révélation de l’arrestation en France de la cellule, ayant versé dans un Islam dévoyé, qui se constituait autour de Jeremy Sidney, tué lors de son interpellation. Ce jour là dans la catégorie TT, (tweet tendance) est apparue celui ci:

#卐卐卐

Sur la toile, alors de l’indignation, de la mauvaise foi (?) de certains prétendant qu’il s’agissait de la « svastika », symboles utilisé par de nombreuses civilisations ancestrales (hindoues, grecques, romaines…) pour signifier la marche vers le bonheur, le bien être… et qu’il s’agissait bien d’une « svastika » puisque le symbole n’est pas incliné, comme il l’est  en tant qu’emblème nazi et symbole de le sa suprématie de la race aryenne.

Svatiska: symbole originel

Croix gammée Nazie: Tout est question d’inclinaison…

Mais dans le lots de commentaires, un nombre incroyable de plaisanteries plus que douteuses comme celles-ci:

ou celle-là:

…

Et les exemples pourraient se conjuguer par centaines. dans toutes les langues, « C’est aussi  et même peut-être surtout de cet antisémitisme constant, présent celui-là, non dans « les quartiers des cités », pas chez les dingos d’al Qaida,  mais dans les « beaux quartiers », et les « diners en ville », « la bonne société » dont il faudrait se prémunir et condamner » me dit une rescapée de l’holocauste partageant sa vie entre Tel-Aviv et Paris. Etonnée que tout le monde, institutions juives comprises, se focalise sur un réseau d’extrémistes radicaux  isalmistes et  laissent passer l’énormité de cet antisémitisme « joyeux » exprimé sur la toile, par des gens  qui ne sont pas de « vilains barbus le couteau entre les dents,  ou WHASP  se sentant libres derrière leurs pseudos, ou même sans se cacher, d’exprimer en toute liberté un « antisémitisme d’une irrésistible drôlerie à visage humain »…

Frédéric Helbert