Salon de l’auto de folie à ciel ouvert: Le Liban! Portfolio
Publié le 29/09/2012 à 16h39 | Liban, salon de l'auto | Écrire un commentaire
Liban l’empire de la voiture, un salon de l’auto permanent
Au Liban, la voiture est une passion. Une folle passion qui transcende touts les clivages. Pas de vie sans voiture fut-ce une vieille charrette en piètre état. Au rayon marque, modèle, origine, prix, ancienneté, le pays est un immense salon de l’auto à ciel ouvert. La France ancienne puissance coloniale, y obtient un certains succès avec les Renault, et Peugeot des années 70. Quant aux règles de circulation, il n’y en pas vraiment!. La route est une jungle, un circuit, ou un immense parc d’attraction, où tout est permis. Le contrôle technique? Une aimable foutaise à l’occidentale. S’il était en vigueur il faudrait remiser à la casse les 3/4 du parc auto libanais. La ceinture de sécurité? Il y a bien eu une tentative d’imposer une loi contraignent à la porter…mais le respect de la loi a fait long feu. La vitesse? En dehors de la capitale, là encore, tout est permis. Le code de la route? Chacun s’invente le sien d’ou des embouteillages géants parfois, ou toutes les manœuvres sont autorisées pour s’en échapper. Dans le Nord, ou le Sud, il n’est pas rare de voir une voiture remonter à contre-sens sur le bas-côté, où une autre vierge de toute plaque d’immatriculation… Et pourquoi payer des taxes, encore des taxes disent ceux qui s’exonèrent de ce… détail, puisque l’Etat ne vient pas réclamer.
Voitures anciennes qui vaudraient une fortune en Europe, bolides qui sillonnent les quartiers riches de Beyrouth, vielles autos françaises, berlines allemandes en toutes sortes d’état, « chignoles » à la carrosserie parfois trouée par les balles, aux sièges défoncés et à la tenue de route aléatoire, 4X4 rutilants (et blindés parfois), charrettes qui sont de véritables cimetières roulants, Le Liban présente en permanence le plus extraordinaire et varié des « salons de l’auto »…
Portfolio:
A Tripoli, une « Mercos » dont la carrière a été stoppée net par les combats de l’été dernier.
Beyrouth: Sublime Karmann-Gia bien maltraitée, pour une auto qui ferait le bonheur des collectionneurs en Europe.
Un taxi abandonné dans une avenue désertée: retour vers les années 70.
Un classique à Achrafieh, la dernière des Porsche…
Petit Modèle inconnu, mais charmant. A Tripoli après les combats… Aérations garanties!
Méritent un nettoyage complet, un passage en carrosserie et chez Mr KARglasss
Stand atypique à deux pas de la Syrie. Occasions à saisir: L’avant, mais juste l’avant de trois voitures!!!
Un bon vieux bus « baba-ccool » pour touristes en goguette à Beyrouth…
Voiture de « série noire », parfaite pour kidnapping…
Même genre, pour amateur de runs, tuning: A vendre… et à passer au polish…
La Palme d’or du plus beau Taxi de Beyrouth: Une 504 coupé rutilante.
Bon quelques retouches peintures à faire, mais quelle gueule le taxi de Mr Georges… Splendide, non?
Taxi n°2: anglo-arabe!
insolite devant la grande mosquée somptueuse de la place des martyrs, une coccinelle oubliée et mal en point…
Quelques points de rouille… mais un amour ce coccinelle intemporel!
Tripoli: Une charrue sans âge bi-colore, mastiquée de partout… L’empire de la corrosion, mais elle roule!
Comme dans tous le moyen-Orient, la « mercos » est reine. Et tous terrains. Ici transformée en buffet pour combattants affamés
Quand- même! une « féfé », une Ferrari rutilante, mais qui ronge son frein dans les embouteillages.
Heuh, une américaine en sale état, mais quel look ravageur…
Vu de dos, beaucoup mieux! Quel « arrière-train »! Ca déchire…
De la GT au Break sans âge…
Un char d’assaut, qui résiste à tous les outrages.
Vive la France! qui exporte au Liban ses derniers modèles… la R12, un Must Have au Liban…
Bon, Des semaines sans bouger, ça laisse des traces…
Particularité à la libanaise: Partout sur le front de mer des vendeurs de belles américaines.
Des centaines de voitures venues ainsi desUS. D’aucuns dissent que la manip permet de blanchir de l’argent sale… des mauvaises langues certainement!
Une américaine nickel chrome… 300 ch sous le capot de la bombe…
Une belle inconnue des 70’s bien garée sur une voie rapide! Mais il n’y a pas de fourrière à Beyrouth!
Cette camionnette qui flirte sec avec l’état d’épave, semble ne pas avoir bougée d’ici de puis des années.
Confirmation après enquête poussée et plongée dans un intérieur cossu: ici le temps s’est arrêté.
Beyrout ou le bonheur d’aller à la station-service: le plein pour presque rien…
Et un corbillard de chez corbillard…. Façon Elvis…
Près de la frontière syrienne, la preuve par l’image: On circule tranquille sans « immat »!
Le duty-free de l’aéroport de Beyrouth: on peut tout y trouver, tout! Même un bolide de compèt.
Ca c’est du salon de l’auto!
Reportage/Portfolio: Frédéric Helbert