Libye: La belle israélienne blonde, qui veut sauver son ex… Saïf al Islam Kadhafi!
Publié le 04/09/2012 à 01h38 | Kadhafi, Libye, Love, war | 1 commentaire
Un top-model israélien au secours du fils du dictateur libyen
Elle s’appelle Orly Wienerman. Israélienne, Top-model, actrice, jet-setteuse, et ancien amour secret d’un grand collectionneur de jolies femmes à l’époque de sa splendeur: Saïf al-islam Kadhafi, fils du défunt guide suprême, qui un temps a incarné la possible relève, le passage vers la modernité, la mutation d’un pays, avant que la guerre et les liens familiaux n’emportent tous les rêves de Saïf el Islam Kadhafi. « Il avait une faiblesse irréversible dit un des ses proches. Devant son père, le Colonel Kadhafi, il redevenait un gamin, allant jusqu’à bégayer parfois, alors qu’il était si brillant face à ses interlocuteurs occidentaux, dans les dîners en ville ou les négociations décisives comme celles des affaires de Lockerbie, ou des infirmières bulgares. La guerre et sa fidélité incontrôlée à un père capable de lui faire perdre tous ses moyens l’ont conduit à sa perte« . Capturé en cavale alors qu’il tentait de passer au Niger, il est toujours aux mains d’une tribu à Zenten, qui n’a jamais accepté de le renvoyer à Tripoli.
Aujourd’hui donc, l’Israélienne Orly Weinerman, 41 ans, toujours mannequin, et actrice au physique de blonde hitchcockienne demande publiquement à Tony Blair, d’intervenir directement pour éviter le châtiment suprême à son ancien amour. Puisqu’à l’en croire, après qu’elle ait tout nié en bloc, l’Israélienne avoue désormais qu’elle a bien eu une discrète « love affair », une histoire d’amour, une vraie, avec un homme qu’elle qualifie de très « présentable et civilisé« . Elle l’a connu lors d’un dîner à Londres en 2005. Coup de foudre immédiat, mais « léger » problème: la religion. Elle se dit prête à se convertir à l’Islam pour épouser le fils Kadhafi. Refus catégorique des parents de la Belle. Elle s’incline. En 2006, le journal allemand « der Spiegel » révèle la liaison. Scandale dans les médias israéliens. Les tourtereaux nient en coeur. Mais la story secrète continue.
« Saïf assure la belle blonde aujourd’hui était prêt à assumer une relation avec une femme juive! Cela montre à quel point c’était un esprit ouvert« . Les opposants, les familles des victimes de massacres de population, lors de la révolution libyenne, ne seront sans doute guère convaincus, mais Orly Weinerman insiste: « Il était vraiment « très gentleman ». Il n’a jamais fait d’histoire quant à mes origines et ma religion. Même si c’était dur pour lui. Malheureusement, dit le top-model, la guerre nous a séparés ».
Aujourd’hui, la voilà donc qui sort du silence, pour voler au secours d’un homme qu’il faut sauver crie t-elle. Et Orly Wienerman n’y va pas par quatre chemins, puisqu’elle s’adresse à l’ancien Premier Ministre Britannique, le célèbre Tony Blair: « Saïf et lui étaient très amis assure t-elle. Ils ont beaucoup travaillé ensemble. même lorsque Saïf était en fuite… Aujourd’hui, c’est à Tony Blair de faire preuve de loyauté. Il doit intervenir. Lui sait combien Saif était un type bien« !
La requête tombe assez mal pour Tony Blair, actuel représentant du quartet au Proche-Orient, sorte d’usine à gaz, à la recherche d’une introuvable paix dans le conflit israélo-palestinien: La semaine dernière, le très populaire et respecté archevêque sud-africain Desmond Tutu, ancien prix nobel de la paix, avait réclamé que Tony Blair et son compère Georges Bush soient jugés pour leurs mensonges sur les armes de destruction massive qui ont conduit à la guerre d’Irak. Jugés par la Cour pénale Internationale. Celle là-même qui a réclamé en vain que soit transféré à la Haye Saïf al-Islam Kadhafi. Qui devrait être jugé le mois prochain, à Zenten, là où il a été capturé. Il encourt pour les crimes qui lui sont reprochés la peine de mort. La CPI de la Haye craint, une litote, que le procès ne soit guère équitable. Pas sûr que le « cri d’amour » d’Orly Weinerman ne convainque Tony Blair de venir défendre à la barre son « ancien ami ».
Frédéric Helbert