Merah: les « révélations » issues des docs déclassifiés, « de qui se moque t-on? » demande un expert
Publié le 12/08/2012 à 00h51 | DCRI, DST, émir bloc, filière Artigat, Merah, raison d'état, Sabri Essid, terrorisme | Écrire un commentaire
DE QUI se MOQUE-T-ON? CES REVELATIONS NE REVELENT RIEN! Diagnostic d’un homme du staff anti-terroriste.
Dans cette affaire d’état « à tiroirs », le gouvernement, et le Ministre de L’intérieur, Manuel Valls ont fini par donner leur accord à la déclassification d’une partie des documents estampillés secret-défense, mesure ardemment réclamée par les familles à la recherche d’une vérité, d’une clarté introuvable. Une partie seulement et pour le reste, certains passagesont été « biffés »au nom de la protection des intérêts de l’état, des hommes de la DCRI, des sources, des fonctionnaires, de e ce qui doit rester secret-défense, ou selon des critères plus politiques que techniques. Et les familles ne sont guère plus avancées. Elles réclament davantage. De leur point de vue, on les comprend, car il n’est rien de « révélant » disent plusieurs vétérans de la DST et experts du contre-terrorisme jihadique à la lecture des documents déclassifiés… « Rien sur l’affaire, ou bien la volonté évidente encore de ne rien lâcher, si ce n’est, en creux, d’incroyables erreurs de diagnostic qu’auraient commises la DCRI.
« REVELATION » n°1 : Mohammed Merah était fiché depuis 2010 à la DCRI
« Bonne blague, Vaste salade répond un vieux de la vieille de l’ex-DST! (Le service alors spécialisé dans la lutte contre les soldats d’un Islam dévoyé) . Dès 2006, (ainsi qu’il a déjà été signalé dans une enquête précédente du blog) , Mohammed Mérah, précoce « élève » du jihadisme et du salafisme, apparaît dans le viseur des « experts » qui surveillent la très active région toulousaine. On l’a détecté alors, comme « trainant dans les pattes » des « grands-frères » qui basculent du coté des « exaltés » du Jihad. Notamment d’Abbdelkader son grand-frère. Il y avait alors une première procédure concernant un réseau GSPC de soutien logistique et financier aux « jihadistes du Caucase », puis va arriver la seconde affaire de filières d’envoi de combattants en zone AFPAK . Les Merah sont passé au travers des mailles du filet, on les a « tamponné » alors, pas accroché. Dès que le nom de Merah est sorti lors des tueries de Toulouse et Montauban, on a fait le lien tout de suite avec ce premier dossier datant de 2006. Alors quand on lit sur un document officiel estampillé secret-défense la date de 2010!, on en reste baba… »
D’autres se souviennent du dossier Essid, de la filière Artigat/Toulouse, filière d’acheminement de combattants en Irak passant pour rejoindre cette terre de Jihad en passant par la parfois volontairement poreuse Syrie, (qui a beau jeu aujourd’hui de crier au loup contre Al Qaida). Témoignage d’un agent du renseignement qui a officiellement enquêté sur ce dossier. « Parlons en du loup ironise t-il, le « loup » Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », franco-syrien, vivant à Artigat dans une maison retirée dans l’arrière pays ariégeois. Corel, l’émir blanc, c’est le chef spirituel, le maître de référence, celui que l’on vient consulter et qui donne le cap. On est alors toujours en 2006! Et là les frères Merah apparaissent dans le dossier judiciaire instruit alors par le Juge Bruguière, « le pape » de l’anti-terrorisme, aussi surnommé « l’Amiral », « le Pacha », « le Shériff », et également, sans rire « l’émir »… Bruguière qui avait tout pigé avant tout le monde sur la mondialisation du Jihad, bossait sur ce dossier avec un jeune magistrat prometteur. Un certain… Marc Trévidic, qui allait à la vitesse de la lumière. Le dossier dit l’agent de la DST, c’est des mois de taff, des centaines d’heures de surveillance, d’écoutes. C’est là qu’Essid nous apparaît comme un personnage central » .
« Sabri ESSID a été arrêté en 2006, alors qu’il tentait de passer en Syrie, avec un autre français précise le cador de la DST. Avant de se lancer dans son aventure, ESSID va consulter « l’émir blanc » qui lui conseille de faire son testament avant le grand voyage. Au lendemain de leur expulsion vers la France, au tout début 2007, raconte un enquêteur, on « tape » toute la filière. La SDAT fait la cueillette. Abdelkader Merah sera placé en garde à vue, mais pas inquiété plus que cela. Son frère, Mohammed, on le connait. On l’a vu avec les grands, mais on a rien pour « l’agrafer ». Mohammed Merah, On va juste lui coller une fiche de surveillance « S » aux RG. Sil il bouge une oreille pour une raison ou pour une autre les hommes du terrain à Toulouse ont ordre de ne rien faire et de transmettre à Paris. C’est ce qui se passera lors d’un banal contrôle routier… »
ESSID lui sera condamné à une peine de prison.
Mais qui retrouve t-on fasciné au point d’aller lui rendre visite à la maison d’arrêt? : Mohammed MERAH! Qui à sa sortie de prison va présenter son père à la mère de Merah: Mohammed MERAH! . Et tout çà se termine par un un mariage religieux, qui fera long feu, mais qui renforce les liens entre ESSID et MERAH. Qui donc aura fait la connexion entre Merah et Olivier COREL, l’émir blanc? Sabri ESSID!
Qui, selon un témoin digne de foi, une semaine avant le début des tueries,viennent voir Oliver Corel, l’émir blanc? Les DEUX frères Merah.
Qui d’ailleurs retrouvera t-on dirigeant tout lors des obsèques de Merah? Sabri ESSID….
« Alors moi je vais vous dire sans prendre de gant s’agace un ex-leader de la lutte anti-terroriste, je sais qu’il y a eu après la fusion DST/RG, mais soit on a brulé ou égaré des archives, soit la DCRI est devenu un bateau ivre, là ou la DST de Bousquet de Florian était un modèle d’organisation, d’action et de rigueur, soit on prend carrément les gens pour des « cons » en racontant que Mohammed Merah était fiché depuis 2010! Et qu’avant il n’apparaissait pas sur les écrans-radars. La précocité, la proximité de Merah avec son frère, salafiste actif, et avec ESSID, fait de lui une cible, un type à surveiller comme le lait sur le feu, et faire croire aujourd’hui qu’il n’est fiché qu’à partir de 2010, c’est de la flûte. Ca veut rien dire. Tous les vieux de la veille ont percuté immédiatement après son identification en mars dernier« .
Bref, dit un magistrat spécialisé « Merah fiché dès 2010? c’est une révélation à la noix, une contre-vérité flagrante même. Qui soit prouve que la DCRI essaie de noyer le poisson, de cacher encore des choses, soit disons-le qu’ils ont été nuls dans leur évaluation, et dans l’appréciation de ce qu’il convenait de faire avec Merah. Evidemment, si le dossier avait été judiciarisé, Merah aurait été passé à la moulinette. A cet égard, la responsabilité politique donnant carte blanche à la DCRI, se méfiant des juges comme de la peste, et neutralisant totalement le Parquet anti-terroriste, est écrasante » .
« REVELATION » n°2 : Merah est détecté comme une menace après son voyage à Kandahar, et son arrestation par les Américains
« Ca c’est une déduction de première! Félicitons l’analyste qui a rédigé la note se moque un grand flic, vétéran de la lutte anti-jihadique en France depuis les annés 90. En 2011, nous savons rappelle t-il que des centaines d’européens, dont plusieurs dizaines de français ont empruntés le circuit des filières algériennes, bosniaques, irakiennes, caucasiennes, pakistao-afghanes, pour aller se frotter et se former au JIHAD de COMBAT. On connait les mosquées qui les enrôlent, on démantèle alors à tour de bras des structures logistique, ou opérationnelles. On sait que des français sont morts les armes à la main en Afghanistan, en Irak. Que d’autres sont emprisonnés à Guantanamo. On surveille tous les allers sans retours, et plus inquiétant les Allers/Retours. Le danger essentiel est là pour nous. Ces hommes qui reviennent sont sous surveillance étroite. Presque tous passent par la case garde à vue immédiate, mise en examen, contrôle judiciaire ou la case prison. Pour d’autres, on privilégie le process de la « laisse longue ». On sait qu’auréolés du prestige de vétérans du Jihad armé, ils vont constituer la menace n°1. Et ça on l’a vu dès 1993! Cette année-là, trois jeunes de banlieues sont partis en Afghanistan. A leur retour, ils ont constitué un réseau et sont allés frapper des hôtels au MAROC: en 1993! Deux ans plus tard on démantèle le gang des islamos-braqueurs de ROUBAIX, dont certains ont été formés ou déformés en Bosnie pendant la guerre. Ca va se terminer dans le sang et les flammes, ou assaillis par le RAID, certains islamos vont préférer périr brûler vif plutôt que se rendre. Et ça va continuer: 2001, juste après les attentats du 11 septembre, on démantèle sous les ordres du tandem Bruguière/Ricard, le réseau BEGHAL qui devait faire exploser l’ambassade des Etats-Unis avec un camion piégé. Dans le lot des jihadistes formés dans les zones de combat. 2002: re-belotte: On tape le réseau des filières tchétchènes avec le clan Benchellali, grands adeptes des voyages dans le Caucase, qui programmaient des attentats en pagaille (Tour Effeil, siège de la DST rue Nélaton à Paris, magasins Naf-Naf…) et on saisit des produits pouvant servir à la fabrication d’armes chimiques... 2002 encore: Attentat-suicide contre la mosquée al Ghriba de Djerba en Tunisie, attentat suicide spectaculaire et sanglant (12 morts): le kamikaze Nizar Nawar est venu de France . Manipulé par Sheikh Khaled Mohamed (cerveau attentat 9/11. USA) et une figure d’al Qaida aujourd’hui emprisonné en France, l’as de l’informatique et des télécommunications, l’allemand Christian Gancarski, qui fit ses classe au Pakistan. Intarissable, la source de ce rappel, (qui fut une des miennes à l’époque) se souvient du frère du Kamikaze, Walid Nawar, un parfait takfiri, (cf abdelkader merah), si souvent interviewé pour dire sa surprise, son incompréhension, sa douleur, jusqu’à ce que l’on s’aperçoive qu’il a fourni le téléphone satellite à son frère, téléphone par lequel furent donnés les intructions finales et le feu vert opérationnel » .
« Alors lire au bas d’un rapport de la DCRI datant de 2011 qu’un Mohammed Merah au frère « détronché » comme salafiste de première, que les voyages de Merah « doivent interpeller »le contre-espionnage, qu’il faut approfondir son environnement , qu’ cet individu au lourd passé de délinquant est en phase de radicalisation , c’est un peu comme si on lisait qu’il faut boire de l’eau quand on a soif!«
« REVELATION » n°3 : après voyage au Pakistan…ces jeunes jihadistes peuvent revenir avec pour instruction de conduire des actions armées (note de 11/2011)
« La c’est le pompon, la cerise sur le gateau confesse un de nos vétérans de la ST: C‘est énoncer une évidence connue depuis des années. Que cela soit couché sur une note en 2011, en référence aux voyages de Merah, c’est confirmer ce qu’on sait depuis des années. On sait depuis la première guerre d’Afghanistan jusqu’à la seconde, en passant par celles d’Algérie, de Bosnie, du Kosovo, de Tchétchénie, d’Irak, puis la deuxième guerre d’Afghanistan, que l’essentiel de la menace est là. Il y a ceux qui font le « voyage » et reviennent aguerris et prêts à tout, et puis il y a ceux qui s’auto-enflamment en faisant leurs « classes » sur Internet, les forums jihadistes qui diffusent des vidéos de combat, avec des musiques de prières, des chants religieux… Merah, petit caïd, et as de l’informatique c’est un mélange explosif de tout: Internet, son grand-frère, « un milieu ambiant », la passion des armes, des jeux vidéos de guerre », la prison ou il apprend seul et de travers à lire le Coran, puis les fameux voyages. L’Egypte ou il rejoint son frère. l’Afghanistan ou il se fait maladroitement chopper. Enfin le Pakistan, le Waziristan, ou là il va trouver « ses frères » comme il l’a dit, être testé, mis à l’épreuve, puis confié au champion des recruteurs-formateurs: Moez Garzallaoui (cf. enquête sur l’homme qui a formé Mohammed Merah).
« REVELATION » n°4 : Mohammed Merah est une vraie menace. Il faut le traiter comme une « cible prioritaire » (note de 2011).
« là, il y a comme un souci disent plusieurs sources à la périphérie de l’enquête. Parce que si Merah est -enfin- considéré comme une menace, et une cible prioritaire, le traitement qui lui a été versé laisse songeur. Alors qu’il y a toujours à l’instruction un dossier ouvert sur les filières afghanes, la DCRI ne refile pas « le bébé » aux magistrats spécialisés, qui disposent de pouvoirs de coercition forts. Pas de GAV (garde à vue) pour Merah à son retour du Pakistan, pas de communication des dernières infos. La DCRI va traiter Merah uniquement en renseignement et se réserver le « traitement ». Ce qui aboutit à une première aberration. Il est convoqué au siège régional de la DCRI. C’est sa mère qui reçoit et ouvre une convoc. postale! Elle s’inquiète appelle son fils, qui est entré dans le dur au Waziristan. Et lui rappelle tranquille, avec le sang-froid qu’on lui a découvert, la DCRI en expliquant qu’il est en loin, et qu’il se rendra à la convocation administrative dès son retour… On se croirait à la Sécurité Sociale! »
Une aberration dit juge. En le prévenant, on lui permet de se préparer tranquillement, de s’inventer un parcours de globe-trotter. On sait maintenant, on a saisi plusieurs manuels dans des caches, que le « face à face » avec des policiers, l’art du mensonge, de la dissimulation, (takia), la capacité à résister à la pression, à trouver les bonnes réponses font partie de la « formation du jihadiste ». Je me souviens évoque ce magistrat de types qui étaient des islamistes ultra-radicaux et prêts à passer à l’action, et qui n’ont cessé de nier tout engagement religieux en garde à vue, allant jusqu’à nous demander à l’heure de la pause déjeuner un sandwich au jambon (donc avec du porc) et une bonne bière! » Et pourtant ils étaient en gardés à vue, sous pression, et ils souriaient tranquillement niant l’évidence. D’autres fait aux pattes et coincés ont souvent lâchés ce que Merah a dit aux hommes du RAID: « Nous n’avons pas peur de la mort, vous si! La mort nous l’aimons, Dieu est avec nous ».
Alors ce traitement comme cible prioritaire pose encore une fois la question: Quelle forme a pris ce traitement? Merah a t-il été l’objet d’une tentative de recrutement comme source? Il n’y aurait rien de scandaleux là. Disposer d’une capacité à avoir une source infiltrée pouvant amener du renseignement humain, est exceptionnel. Mais si cela a été le cas, Merah aurait été mal évalué, aurait berné jusqu’au bout la DCRI. et même bénéficié par la même de la meilleure des protections et des couvertures pouvant préparer tranquillement sa marche vers un Jihad infernal et meurtrier. Autre hypothèse dit un familier de la maison: Personne n’aurait pris la juste mesure de l’affaire, les notes se seraient entassées. Mauvaise coordination, mauvaise organisation, mauvaise communication interne et externe, résultat: Un zéro pointé sur toute la ligne, mais qui s’écrit aujourd’hui en lettres de sang.
« S’il en était autrement s’interroge un homme -qui a traité des sources dans d’autres domaines que le terrorisme- comment expliquer que à lire ce qui est marqué sur le papier, Merah n’ait pas été normalement considéré et traité comme une menace, une cible prioritaire? Aucun pro ne peut se cacher derrière le fait que Merah ait attendu avant de frapper, qu’il continuait à mener sa vie, avec ses petits trafics, ses rodéos en voiture, ses sorties en boite et ses roulements de caisse! A t-on oublié qu’à la veille de monter dans l’avion qu’il allait précipiter contre le World Trade Center, Mohammed Atta était la veille en costume dans une boite de strip-tease? Comment expliquer autrement l’indulgence dont a bénéficié Merah? Volonté ou Nullité? On reste perplexe devant le fait que dans une négociation ultra-délicate, (lorsque Mohamed Merah est retranché), le RAID refuse le concours proposé par les amis de Merah et appelle un agent de la DCRI, (à priori son agent traitant) celui qui l’a vu en tous les cas à son retour du Pakistan, et qui semble (comme en atteste les enregsitremtns de la tentative de négociation) si familier, comme s’i l’avait vu la veille? (les deux hommes se tutoient), les extraits de leurs échanges, diffusés publiquement sont édifiants. Merah se moque de celui qu’il appelle Hassan, lui disant qu’il avait même prévu de l’appeler pour le « fumer ». C’est donc déjà qu’il avait son numéro! Et si le RAID a appelé le dénommé Hassan agent de la DCRI pour négocier, c’est donc que l’on a considéré qu’il était proche deMerah, qu’il pouvait avoir de l’influence sur lui. Et si le prénommé Hassan était si proche de Merah, mais peu compétent? Si la direction régionale de Toulouse n’avait pas été entendue auparavant par Paris?
Tant d’interrogations que suscitent la déclassification des documents, plus qu’elles n’apportent de lumière à toutes les zones d’ombres du dossier!
Enfin comment expliquer autrement que, alors que les tueries ont commencé, la DCRI appelle deux fois Merah? Comme si « dans le brouillard », le service cherchait à joindre une source.
« Merah ne répond pas et personne ne s’inquiète? Il faut attendre plusieurs jours, avec le « cursus » qu’il a, pour qu’il apparaisse sur la short-list des suspects? Comment expliquer une telle aberration? Et les cachotteries de la DCRI? et une version officielle qui ne colle pas, tant dans le traitement du renseignement que dans la « résolution opérationnelle » de l’affaire? Les documents déclassifiés ne répondent à aucune de ces questions. Alors on comprend la requête des familles et l’embarras des autorités. La boite de pandore a été ouverte. Jusqu’où peut mener la chasse à la vérité qui se heure au remparts des mensonges ou des imprécisions des uns et des autres? Jusqu’où sans totalement déstabiliser un service qui aurait totalement failli dans son traitement renseignement de Merah, puis tenté de masquer ces turpitudes, alors que le tueur continuait à frapper?
Les questions restent posées. La déclassification n’a pas apporté les réponses. Elle n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà, voire moins. Que Merah ait été un faux « indic » ayant roulé dans la farine la DCRI, (auquel cas il n’est pas sur que l’on retrouve des documents plus instructifs), ou que la DCRI soit passé totalement à coté, malgré les renseignements et notes signalant la dangerosité, la menace potentielles, l’affaire d’état n’en est encore qu’à ses balbutiements. Et la vérité que cherche les familles reste à cette heure introuvable.