Affaire Merah: Un mensonge d’état révélé par le décryptage de l’enrengistrement négo?
Publié le 12/07/2012 à 03h26 | islamisme, Merah, terrorisme | 2 commentaires
LA PREUVE PAR LE SON
C’est une question qui a été cent fois posé, et et les réponses fournies par les plus hautes autorités n’ont pas levé le voile sur un mystère resté en suspens…
Dans son appartement, alors qu’il était encerclé, à en croire les déclarations officielles réitérées, de Claude Guéant, alors ministre de L’intérieur, et François Molins, Procureur de la République de Paris, ou celles officieuses des enquêteurs, Mohammed Merah n’avait pas de téléphone portable avec lui, lors du siège. Il communiquait par talkie-walkie fournie par le RAID. Une fois l’assaut terminé la version officielle a été martelée: Aucun téléphone portable (et don moyen d’enregistrement quelconque n’a été retrouvé. Aucun. pas plus qu’un ordinateur ou un quelconque moyen de communication indépendant avec l’extérieur.
Soit. Mais, les mots ont un sens, et a écouter, écouter encore l’intégralité des échanges entre le négociateur du RAID, le « contact » de Mohammed Merah à la DCRI, et le jeune tueur jihadiste retranché, à un monent clé de la négo. Merah annonce qu’après avoir réfléchi il a a décidé de ne pas se rendre, le négociateur du RAID essaie de le dissuader d’adopter une position qui ne pourrait déboucher à terme que sur un assaut. Et il lveut laisser « la porte ouverte. Soudain deux phrases qui sonnent comme un sacré choc, et viennent ébranler gravement la version originale, déjà sévèrement mise à mal, sur d’autres points:
L’ECHANGE
Le négociateur du RAID: – OK, ON LAISSE NOTRE PORTABLE OUVERT SI TU VEUX NOUS APPELER, T’AS DE LA BATTERIE ENCORE?
M. Merah: – APPAREMMENT OUAIS..
Le négociateur: – A TOUT MOMENT, A TOUT MOMENT, JE TE RAPPELLE, A TOUT MOMENT TU PEUX NOUS APPELER
– M.Merah: – OK, JE LE GARDE AUPRÈS DE MOI
La bande son fait foi. Les propos sont incontestables. et semblent difficilement laisser la place au doute. « Portable, batterie, appeler »…. Ces mots là ne peuvent prêter à interprétation divergentes.
NB: Je me refuse à toute tentative d’explication, à une quelconque extrapolation sur ce qui aurait pu être enregistré ou communiqué par ailleurs avec un portable.
Je note juste dans le cadre de ma contre-enquête, que, une fois encore, et sur un point extrêmement sensible, propre à déchainer les ardeurs des « complotistes », des représentants de l’état, rien moins que le ministre de l’intérieur Claude Guéant, ou de l’institution judicaire, le procureur de la République de Paris, et d’autres n’ont cessé d’affirmer publiquement que jamais, aucun téléphone portable, n’avait été trouvé après l’assaut, dans l’appartement.
Ils sont démentis par 16 secondes d’un enregistrement indiscutable, dont la transcription est édifiante.
Reste une fois encore à savoir, ce qu’on a cherché à cacher, pourquoi, et comment des « serviteurs de l’état » de ce niveau peuvent à ce point accumuler mensonges, contradictions, et volonté de masquer une vérité, que la Justice française est censée établir, et que les familles des victimes sont les premières à vouloir.
A suivre…