Luka rocco Magnotta: La vidéo de son meurtre montrée par un prof. dans une école au Canada!
Publié le 14/06/2012 à 07h33 | faits divers, insolite | Écrire un commentaire
Une leçon de crime Gore. La vidéo d’un tueur fou, qui achève sa victime attachée, à coups de pics à glace, puis la démembre… Voilà le visionnage « offert » à des adolescents d’une quinzaine d’années suivant leur scolarité dans une école d’une petite commune située à l’Ouest de Montréal. Cela s’est passé lundi dernier. Mais l’information a mis du temps à devenir officielle, tant les autorités canadiennes sont restées stupéfaites, puis honteuses, après la décision prise par le professeur à l’initiative de cette projection, très particulière.
Il faut dire que le Canada avait tout fait, pour empêcher que Luka Rocco Magnotta, toujours emprisonné en Allemagne, où il a été arrêté après une cavale en France, ne parvienne à toucher les dividendes de son crime abominable et que sa volonté qu’il soit visionné par le monde entier soit réduite à néant. Malheureusement explique un expert du net, la vidéo a circulé un temps sur des sites confidentiels, des copies ont pu être faites. Il y a toujours moyen de retrouver ce genre de choses quand on le veut vraiment.
C’est ce qu’a fait le professeur, un homme âgé de 29 ans, dont ni le nom, ni l’ identité, ni les motivations n’ont été révélés. Ce qui est inquiétant, c’est qu’il a trouvé un site ou la vidéo était en ligne, et que les filtres mis en place au canada pour la bloquer n’ont pas fonctionné. L’école et la police enquêtent pour trouver la faille. On sait aujourd’hui que la rumeur s’est répandue dans l’école, et que des élèves ont montré des signes de traumatismes évidents, après avoir vu les images. Le professeur, un intérimaire, a été immédiatement « mis à pied » et devrait bientôt être interrogé, par une commission spéciale, pour s’expliquer sur son geste, dont l’éventuelle valeur pédagogique échappe à l’entendement. Dès le lendemain du visionnage intégral de la cassette par les ados, l’établissement scolaire a été comme isolé du reste du monde. Une « cellule volante de crise » (sic) selon la formule traditionnelle améliorée à la sauce canadienne a été mise en place. Une armée de psychologues, éducateurs spécialisés a déferlé sur « l’école du crime ». Chaque adolescent ayant vu la cassette a pu ainsi avoir un interlocuteur particulier, et mettre des mots sur l’indicible.
L’un des membres de la cellules de crise a expliqué à un journaliste du site » la Presse.ca » que » c’était important que les adolescents puissent s’exprimer pour -je cite rationaliser l’évènement ». A ceci près que rationaliser le fait qu’un prof trouve intéressant de vous montrer une vidéo insoutenable, une vidéo dont les images confinent à l’horreur absolue, montrant des images que l’on ne peut oublier, ne doit pas être une paire de manches.
Certains des adolescents ont par contre confessé que ce sont eux qui avaient demandé à voir la vidéo, « qu’ils savaient comment faire » et qu’ils ont convaincu le prof. Dans l’établissement scolaire, ou du côté policier, personne ne veut commenter cette version des faits.
Les plus hautes autorités scolaires du Québec restent confondues face à une pareille initiative, et ses conséquences, ses retombées. Pour l’heure c’est plutôt l’omerta sinon la langue de bois qui règnent. L’enseignant qui a eu cette géniale idée de monter la vidéo gore à des ados, n’aurait pas encore été entendu, ni ne se serait expliqué sur le fond quant à ses motivations, soit d’initialiser la « projection », soit d’accepter la demande de certains élèves. Au Canada, la Police a réitéré son avertissement adressé à toute la population de ne pas chercher à visionner cette vidéo dont le caractère est estimé, dit-on là bas « dérangeant ». Mais un expert en criminologie s’inquiète: » Nous savons qu’il y a toujours « une clientèle » pour ce genre de vidéo ( les snuff-movies ou des victimes sont réellement assassinnées devant la caméra ) dont l’expansion du net favorise la diffusion et le trafic. Certains circuits de distribution viennent même de très loin comme d’Irak ou d’Afghanistan, ou l’on retrouve des CD/DVD en vente libres de décapitations, exécutions, mutilations de personnes. La vidéo de Magnotta si elle continuait à circuler, pourrait faire l’objet d’un culte morbide, pour des déjantés de tous ordres ».