EXCLUSIF – En Prison le leader de Forsane Alizza fait le matamore: A l’isolement pour trois mois !
Publié le 13/05/2012 à 23h48 | Forsane Alizza, islamisme, Mitard, Mohamed Achamlane, Prison, Prosélytisme, terrorisme | 5 commentaires
Intenable dehors, Intenable en prison !
Révélations Frédéric Helbert
On savait déjà le goût prononcé de Mohamed Achamlane pour la provocation, les clowneries devant les caméras, les déclarations mêlant une sorte d’humour débonnaire à un prosélytisme incessant, parfois inquiétant, pour le Jihad. Emprisonné depuis son arrestation et celle d’autres membres du groupe « Forsane Alizza », lors d’une opération menée par le RAID, juste après l’issue de la sinistre affaire Mérah, mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes, Achamlane n’a pas changé en prison !
Incarcéré à la maison d’arrêt de Bois d’Arcy, le très médiatique leader de « Forsane Alizza » a été, il y a 6 jours, selon mes informations, et le document rédigé à cet effet auquel le blog a eu accès, placé au « mitard », à l’isolement total, pour une durée de trois mois (révisable à la baisse en cas de « bon comportement », ou reconductible). Une courte audience interne face aux hommes de l’Administration Pénitentiaire a confirmé la sanction.
Car depuis son incarcération, l’émir auto-proclamé de « Forsane Alizza » (les cavaliers de la fierté), s’est montré intenable, comme en atteste le rapport de la maison d’arrêt des Yvelines recensant les fanfaronnades, menaces, provocations incessantes du détenu Achamlane (n°d’écrou 80813), qui s’était pourtant engagé à respecter le règlement pénitentiaire.
Ainsi, il lui est reproché dans un document rédigé par le secrétariat à la direction de la Maison d’arrêt des Yvelines, d’avoir :
– moins de 10 jours après son arrivée (à Bois d’Arcy), communiqué avec des détenus des autres secteurs par la fenêtre en mettant en avant sa médiatisation et « l’injustice de son incarcération », et en évoquant un complot politique anti-musulman.
– réitéré des tentatives pour se déplacer dans une tenue non réglementaire (tunique longue). Ces tentatives étant refusées par le personnel, Mohamed Achamlane a ouvertement contesté la légitimité du règlement et de la laïcité en s’exprimant vertement :
« Je suis musulman, je m’habille comme ça, si cela continue, je serai obligé de changer de nom ? de me raser la barbe ? J’ai vu le chef de et la Direction. Maintenant si çà continue, je vais devoir passer à autre chose. je connais du monde et on m’aime bien »… et pour clouter le propos, Achamlane la grande gueule ajoute, je cite, dans un propos ténébreux : « Y’ en a marre de cette laïcité de m… S’il faut se battre aussi contre ça, je le ferais. Quand ILS (?) viendront chez nous, ILS mettront la burka ».
Jamais en panne d’inspiration, le 24 avril dernier, Achamlane place une affiche au niveau des caillebotis extérieurs de la fenêtre de sa cellule, destinée à être visible des cours de promenade. L’affiche faite de bric et de broc porte, selon le rapport de l’administration de la prison, « l’inscription Forsane Alizza ainsi que des écritures en arabe et le dessin d’un poignard ». Il parvient aussi à faire sortir de l’établissement pénitentiaire des écrits, de façon irrégulière.
Le 5 mai dernier, le « Coluche du jihad » est accusé d’avoir organisé un parloir « sauvage ». Où il échange des informations avec deux personnes extérieures, notamment sur « les contacts à entretenir et les actions à mener ». Lorsque ces personnes sont interpellées par les forces de l’ordre, l’impétrant clown jihadique crie : « Allah ou akbar » à plusieurs reprises.
Et « cerise sur le gâteau » :
Avec Achamlane, jamais de répit ; dans la nuit du 6 au 7 mai, après les résultats de l’élection présidentielle, le rapport administratif pointe que le showman de l’islamisme a lancé un appel à la prière, tout en encourageant les autres détenus « à prendre les armes et à se battre au nom d’Allah ». Pour être précis, l’émir de la pub pour le Jihad se montre ferme sur les prix, et donne la consigne à suivre aux autre détenus :« Il ne faut pas crier Hollande ou Sarkozy explique-t-il, mais Allah ! ».
Le rapport se conclut sur un récapitulatif accablant pour le détenu Achamlane, accusé d’avoir un comportement prosélyte, de jouer sur l’aspect médiatique de son affaire, de multiplier les propos incitant au soulèvement dans les quartiers de la prison, de soutenir la contestation quant à sa propre incarcération, de lancer sans cesse des appels à la prière, et de tenir un discours, qui « loin d’apaiser la détention sont de nature à susciter les divisions parmi les personnes détenues. Il convient donc de contrôler davantage vos mouvements. Par conséquent votre placement au quartier d’isolement conclut le document est la seule alternative possible ».
Ni Mohamed Achamlane, ni son avocat, n’ont contesté les faits, les actes, les mots, ni tenté d’argumenter lors de l’audience qui a confirmé la décision.
Pour le grand-émir du jihad hyper-médiatique, l’heure de la retraite, et du silence, a sonné.
FH